vendredi 13 mars 2015

Spondylarthrite ankylosante

 Les avancées thérapeutiques récentes dans le domaine des rhumatismes inflammatoires chroniques imposent de plus en plus la précocité du diagnostic. La spondylarthrite ankylosante n’échappe pas à la règle et le clinicien s’attardera ainsi plus à identifier dans une forme précoce une spondylarthropathie au sens large que la maladie « spondylarthrite » avec sacro-iliite radiologique tardive. Les examens d’imagerie, IRM ou échographie-Doppler en particulier, peuvent être utiles dans cette recherche du diagnostic précoce. La prise en charge thérapeutique adaptée et précoce, peut-être associée à des conditions d’environnement plus favorables qu’il y a quelques décennies, ont manifestement diminué la proportion des formes sévèrement enraidissantes ou destructrices d’un point de vue articulaire périphérique. Le traitement repose toujours avant tout sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), utilisés méticuleusement. Mais les formes répondant mal à ces molécules peuvent bénéficier maintenant des traitements anti-TNF-α, qui ont fait la preuve de leur grande efficacité dans le contrôle des symptômes et de l’inflammation biologique de la maladie. Plusieurs sociétés savantes, dont la Société française de rhumatologie, ont proposé des règles d’éligibilité à ces traitements ainsi que d’évaluation de leur efficacité.
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2 commentaires:

  1. la SPA n'est pas apparente , et souvent les gens pensent que l'on amplifie nos douleurs...Si ils savaient....moi je bosse en 3kar en aide soignante en gériatrie, autant te dire que c'est difficile, mais depuis fin janvier accident de travail, tombé...

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  2. La spondylarthrite ankylosante n’échappe pas à la règle et le clinicien s’attardera ainsi plus à identifier dans une forme précoce une spondylarthropathie au sens large que la maladie « spondylarthrite » avec sacro-iliite radiologique tardive. Le lien ne marche pas

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