lundi 9 mars 2015

Monitorage de la curarisation

  Monitorage de la curarisation
La curarisation peropératoire doit être adaptée aux impératifs de myorelaxation dictés par les procédures anesthésique et chirurgicale. Le monitorage neuromusculaire doit être compris comme une aide à la prescription, il doit accompagner le praticien tout au long de la procédure anesthésique et chirurgicale comme le recommandent nos référentiels professionnels. La différence de sensibilité des muscles aux curares est une notion fondamentale justifiant une approche raisonnée du monitorage neuromusculaire sans laquelle le praticien en anesthésie ne peut atteindre ses objectifs. L’accéléromyographie et la cinémyographie sont les seules techniques utilisées actuellement en pratique clinique courante. Deux sites sont utilisés : le nerf ulnaire au niveau du poignet pour évaluer l’adducteur du pouce et la branche temporale du nerf facial pour le muscle sourcilier. Le train-de-quatre appliqué à l’adducteur du pouce est le plus fréquemment utilisé, pour ne pas dire exclusivement, mais il est désormais nécessaire de s’approprier le compte post-tétanique afin de répondre à certains impératifs chirurgicaux et aux règles de prescription du nouvel agent de réversion des curares stéroïdes, le sugammadex. Les agents de réversion doivent être largement utilisés et guidés par le monitorage. Leur utilisation ne dispense pas de vérifier la récupération complète du bloc neuromusculaire. Le sugammadex est une thérapeutique innovante. Son utilisation associée au monitorage neuromusculaire devrait permettre de résoudre le problème de la curarisation résiduelle postopératoire. Pour télécharger c'est Livre Cliquez ici

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