Le diabète se définit par une hyperglycémie chronique responsable de complications de microangiopathie, avec une corrélation pratiquement linéaire entre l’hyperglycémie et les taux d’apparition et d’aggravation de la rétinopathie, à partir d’un seuil glycémique se situant autour de1,40 g/L. Toutefois, une fois sur deux, malgré l’existence d’une rétinopathie sévère témoignant d’un mauvais équilibre glycémique, le diabète ne se complique pas de glomérulopathie. Il existe en effet des facteurs génétiques et d’environnement favorisant la survenue de la glomérulopathie diabétique. Si le diabète multiplie par deux à six le risque d’athérosclérose, la relation est ici plus complexe, variable avec le territoire vasculaire concerné et avec la prévalence de l’athérosclérose dans la population non diabétique du pays, et surtout fonction de l’association aux autres facteurs de risque. On peut reconnaître deux situations cliniques à haut risque vasculaire : d’une part, le diabète compliqué de glomérulopathie et ce dès le stade de microalbuminurie, d’autre part le diabète avec syndrome d’insulinorésistance métabolique compliquant une obésité androïde associant volontiers hypertension artérielle, et dyslipoprotéinémie. Si la prévention de la microangiopathie passe par une optimisation du traitement hypoglycémiant, la prévention de la macroangiopathie suppose une prise en charge globale de l’ensemble des facteurs de risque vasculaire. Pour télécharger ce Livre Cliquez ici
lundi 9 mars 2015
Angiopathies diabétiques
Le diabète se définit par une hyperglycémie chronique responsable de complications de microangiopathie, avec une corrélation pratiquement linéaire entre l’hyperglycémie et les taux d’apparition et d’aggravation de la rétinopathie, à partir d’un seuil glycémique se situant autour de1,40 g/L. Toutefois, une fois sur deux, malgré l’existence d’une rétinopathie sévère témoignant d’un mauvais équilibre glycémique, le diabète ne se complique pas de glomérulopathie. Il existe en effet des facteurs génétiques et d’environnement favorisant la survenue de la glomérulopathie diabétique. Si le diabète multiplie par deux à six le risque d’athérosclérose, la relation est ici plus complexe, variable avec le territoire vasculaire concerné et avec la prévalence de l’athérosclérose dans la population non diabétique du pays, et surtout fonction de l’association aux autres facteurs de risque. On peut reconnaître deux situations cliniques à haut risque vasculaire : d’une part, le diabète compliqué de glomérulopathie et ce dès le stade de microalbuminurie, d’autre part le diabète avec syndrome d’insulinorésistance métabolique compliquant une obésité androïde associant volontiers hypertension artérielle, et dyslipoprotéinémie. Si la prévention de la microangiopathie passe par une optimisation du traitement hypoglycémiant, la prévention de la macroangiopathie suppose une prise en charge globale de l’ensemble des facteurs de risque vasculaire. Pour télécharger ce Livre Cliquez ici
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