Les lésions du labrum glénoïdal de l’épaule stable sont une entité pathologique réelle, mais longtemps surévaluée. Le contexte sportif et les circonstances de survenue sont des éléments précieux pour suspecter ce diagnostic, qui doit néanmoins être confirmé par une imagerie en constant progrès : un examen contrasté est indispensable, qu’il s’agisse d’un scanner ou d’une imagerie par résonance magnétique. La certitude repose toujours sur l’arthroscopie, qui permet ensuite de traiter la lésion, dont les deux principales sont le conflit postérosupérieur de Walch et les superior labral anterior posterior lesions (SLAP) de type II. La frontière de cette pathologie avec les pathologies liées à une instabilité reste incertaine, car dans l’étiopathogénie de ces lésions labrales, certains auteurs continuent à incriminer une certaine hyperlaxité, souvent subtile. C’est particulièrement vrai dans les lésions du labrum postérieur. Le traitement de ces lésions est maintenant plus clairement codifié : dans les lésions SLAP et le conflit postérosupérieur, deux solutions thérapeutiques supplémentaires ont été récemment validées : la ténodèse du chef long du biceps et la glénoïdoplastie ont permis de progresser dans la qualité des résultats obtenus.
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