Les impératifs préopératoires de l’anesthésie en chirurgie orthopédique/traumatologique sont : d’informer sur les techniques d’anesthésie locorégionale (ALR) et d’en discuter le rapport bénéfice-risque afin de proposer un protocole anesthésique accepté par le patient ; d’informer sur le recours transfusionnel et obtenir un consentement éclairé ; d’informer sur le risque thromboembolique et ses mesures préventives ; d’informer sur le risque infectieux. Il s’agit également de réaliser les bilans complémentaires adaptés en fonction de la chirurgie et du terrain, de vérifier la compatibilité des traitements avec la chirurgie proposée permettant de planifier les arrêts ou relais thérapeutiques nécessaires, de proposer des thérapeutiques spécifiques (érythropoïétine, antibiothérapie) et parfois de rediscuter au cas par cas avec le chirurgien de l’opportunité d’une chirurgie fonctionnelle mineure aux implications anesthésiques non négligeables chez un patient médicalement non stabilisé ou à haut risque. La prise en charge peropératoire comprend : la mise en place des techniques d’ALR pour la période per- et postopératoire dans un but analgésique et de réhabilitation précoce, la prévention ou le traitement des complications postopératoires qui sont maintenant bien connues en chirurgie orthopédique majeure. Par exemple, le recours à un monitorage sanglant est un moyen aisé d’obtenir un monitorage continu de la pression artérielle mais aussi des bilans biologiques. La prise en charge postopératoire inclut : en premier lieu une lutte optimale contre la douleur qui comporte la mise en place d’outils de surveillance régulière avec les équipes de soins et la gestion multimodale des traitements (analgésie locorégionale, systémique), le suivi, le dépistage et la prise en charge des complications (thromboemboliques, hémorragiques, infectieuses). La « réhabilitation précoce », démarche active postopératoire précoce, comporte plusieurs directions dont certains aspects sont en cours d’évaluation : amélioration de l’analgésie postopératoire ; réduction des risques induits thromboemboliques (nouvelles molécules), infectieux (nouvelles procédures préventives) et hémorragiques (substituts du sang) ; prise en compte du terrain : aspects nutritionnels et cognitifs chez la personne âgée, comorbidités et nouvelles thérapeutiques (polyarthrite rhumatoïde par exemple). Pour télécharger ce Livre Cliquez ici
lundi 9 mars 2015
Anesthésie en chirurgie orthopédique
Les impératifs préopératoires de l’anesthésie en chirurgie orthopédique/traumatologique sont : d’informer sur les techniques d’anesthésie locorégionale (ALR) et d’en discuter le rapport bénéfice-risque afin de proposer un protocole anesthésique accepté par le patient ; d’informer sur le recours transfusionnel et obtenir un consentement éclairé ; d’informer sur le risque thromboembolique et ses mesures préventives ; d’informer sur le risque infectieux. Il s’agit également de réaliser les bilans complémentaires adaptés en fonction de la chirurgie et du terrain, de vérifier la compatibilité des traitements avec la chirurgie proposée permettant de planifier les arrêts ou relais thérapeutiques nécessaires, de proposer des thérapeutiques spécifiques (érythropoïétine, antibiothérapie) et parfois de rediscuter au cas par cas avec le chirurgien de l’opportunité d’une chirurgie fonctionnelle mineure aux implications anesthésiques non négligeables chez un patient médicalement non stabilisé ou à haut risque. La prise en charge peropératoire comprend : la mise en place des techniques d’ALR pour la période per- et postopératoire dans un but analgésique et de réhabilitation précoce, la prévention ou le traitement des complications postopératoires qui sont maintenant bien connues en chirurgie orthopédique majeure. Par exemple, le recours à un monitorage sanglant est un moyen aisé d’obtenir un monitorage continu de la pression artérielle mais aussi des bilans biologiques. La prise en charge postopératoire inclut : en premier lieu une lutte optimale contre la douleur qui comporte la mise en place d’outils de surveillance régulière avec les équipes de soins et la gestion multimodale des traitements (analgésie locorégionale, systémique), le suivi, le dépistage et la prise en charge des complications (thromboemboliques, hémorragiques, infectieuses). La « réhabilitation précoce », démarche active postopératoire précoce, comporte plusieurs directions dont certains aspects sont en cours d’évaluation : amélioration de l’analgésie postopératoire ; réduction des risques induits thromboemboliques (nouvelles molécules), infectieux (nouvelles procédures préventives) et hémorragiques (substituts du sang) ; prise en compte du terrain : aspects nutritionnels et cognitifs chez la personne âgée, comorbidités et nouvelles thérapeutiques (polyarthrite rhumatoïde par exemple). Pour télécharger ce Livre Cliquez ici
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