Le nombre d’implantations de stimulateurs cardiaques et de défibrillateurs automatiques est en augmentation, en raison d’un élargissement de certaines indications. Ceci s’accompagne d’une morbimortalité non négligeable. On distingue les complications périopératoires et les complications tardives. Les complications immédiates peropératoires peuvent être liées à l’abord vasculaire : ponction accidentelle de l’artère sous-clavière, pneumothorax, embolie gazeuse, dissection vasculaire. Parfois, elles sont d’origine cardiaque : perforation myocardique, troubles du rythme, asystolie. Les complications postopératoires précoces peuvent être locales (survenue d’un hématome, stimulation pectorale, rarement une infection aiguë) ou liées au matériel implanté (déplacement de sondes, élévation de seuils, rupture d’isolant, stimulation diaphragmatique). L’infection de matériel représente la complication la plus grave, de diagnostic parfois difficile et de prise en charge lourde et non dénuée de risque. Elle doit être suspectée devant toute érosion cutanée ou menace d’extériorisation de la prothèse. Les autres complications tardives sont représentées par les fractures de sondes, les déplacements tardifs, les occlusions veineuses chroniques. L’implantation d’un défibrillateur automatique expose le patient à des complications spécifiques comme la survenue de chocs inappropriés liés à une mauvaise programmation de l’appareil ou à la détection de signaux parasites, d’origine endogène ou exogène.
Pour Telecharger ce livre Clique ici
Pour Telecharger ce livre Clique ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire